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    Mike Oldfield

     

       La musique de Mike Oldfield a été l'un des coups de foudre de mon adolescence lorsque des cousins à moi me  l'ont fait découvrir avec une compilation ("épisodes") au début des années 80, un peu avant la sortie de son album "Crisis" qui a été sans doute son plus grand succès en France.

       Musique que certains dans mon entourage trouvent trop léchée mais qui me rappelait, et me rappelle toujours pourtant un univers sorti de légendes anciennes avec des racines traditionnelles.... D'ailleurs, j'ai appris plus tard que Oldfield a des origines irlandaises (par sa mère) ce qui ne m'a nullement étonné.

    Je me souviens que je m'endormais le soir avec un 33 Tours ou une cassette d'Oldfield.

        Bref, que de rêves avec cette musique et pourtant je n'ai jamais vu Mike Oldfield en concert....!

        Vous connaissez sans doute "Moonlight Shadow", énorme succès en 1983 mais j'ai préféré sortir de mes tiroirs des airs moins connus de cet artiste, équivalents pour moi à des sortes de madeleine de Proust musicale.

     

    Mount Teide est un hommage au plus haut somment des îles Canaries, volcan atteignant 3715 mètres d'altitude. Classé au patrimoine de l'Unesco, ce sommet impressionnant méritait bien une jolie musique. La vidéo que j'ai choisi, réalisée par un Espagnol, est de très bonne qualité, tant pour le son que pour les images. De plus, la version de cette musique est de loin la meilleure que je connaisse.

     

     

     

    Extrait de l'album "Crises", Foreign Affair, avec la jolie voix acidulée de Maggie Reilly, qui a souvent accompagné Mike Oldfield.

     

     

     

     

     

     Et toujours de l'album "Crises", le morceau éponyme, il est long (20 minutes) mais devrait vous accrocher jusqu'à la fin

     

     

    Suite à bientôt !

     


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  • Un jour, un jour c'est sûr
    Reviendra
     le jour pur
    L
    'immense jour d'avant le Temps
    Alors
     la femme et l'homme
    Retrouverons
     la pomme
    Sans
     la morsure dedans.
    Read more at http://www.dicocitations.com/auteur/3268/Claude_Nougaro.php#bJXlw2OLOBQzWE1B.99

     

     

     

    "Un jour c'est sûr

    Reviendra le jour pur

    L'immense jour d'avant le temps

    Alors la femme et l'homme

    Retrouverons la pomme

    Sans la morsure dedans"

    Claude Nougaro (Armé d'amour)

     

     

     Après une panne internet qui a duré près d'une semaine, je me dépêche dare-dare de faire un modeste hommage à un grand de la chanson qui nous a quitté il y a exactement dix ans aujourd'hui.

     

    Hommage express

     

       Claude, comme je l'appelle simplement (ce genre de familiarité étant réservé aux plus grands, enfin aux plus grands pour moi comme Georges, Neil, Rory...) était l'un des chanteurs français que j'ai beaucoup entendu petite, mon père l'aimait beaucoup. De plus, de part nos origines méridionales communes, je me sentais très proche de son parler et de son accent...

     

     

       Et comme si le soleil gascon ne suffisait pas, il nous a donné le soleil du Brésil. Il est parmi le premier voire le premier à nous avoir familiarisé avec les rythmes de ce pays en France

     

     

    Claude, virtuose des mots....

     



     

       Et un souvenir personnel : Claude Nougaro a fait l'objet d'une semaine spéciale sur France Inter pendant l'été 2009, juste la semaine que j'ai passé en Ariège, non loin de sa ville natale... Cela tombait si bien ! Hasard ou nécessité ? En tout cas, une chanson tombait à pic car elle illustrait si bien cette semaine de vacances, délicieuse parenthèse ou le temps est suspendu... Du coup, j'en avais fait une vidéo...

     

     

       Et pour finir, cette chanson qui me va comme un gant ! Non, je sais très bien que cette chanson n'a pas été écrite pour moi mais l'occitane que je suis est passionnée de l'Irlande et des pays celtes donc cette chanson me parle forcément beaucoup...

     

     

    Merci encore Claude !

     

    Hommage express

     

     

     


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  • Pete Seeger, ce grand nom de la chanson américaine nous a quitté récemment. J'avoue que je le connaissais peu bien qu'après avoir cherché des chansons sur des sites musicaux, je me suis aperçu que j'avais déjà entendu certaines chansons de lui comme celle-ci :

     

    Cet artiste, au fort engagement politique (il a par exemple soutenu Martin Luther-King) a écrit au début des années 70, un texte sur la musique et le risque que les médias de masse faisaient courir à sa diversité... Un texte qui a une quarantaine d'années mais qui est toujours d'actualité.

    Comme il est long, je vous le propose en plusieurs parties.

     

     "Chers ami, j'écris cette lettre à l'intention des jeunes gens qui, au dehors des Etats-Unis, sont fortement attirés par la musique folk et pop de ce pays. Je vous ai rencontré dans trente-quatre pays d'Asie, d'Europe, d'Afrique et d'Amérique Latine. Je vous ai rencontré dans les universités artificielles des grandes villes et des petits pays. J'ai vu vos yeux briller au son de ma guitare ou de mon banjo, ou à l'écoute des traductions des paroles intrigantes de mes chansons. Je vous ai vu taper du pied avec plaisir sur les tous derniers enregistrement de jazz ou de rock à succès.

    J'écris pour trois raisons. D'abord j'espère que vous n'aimez pas toute notre musique ; une partie d'entre elle représente la vie des travailleurs noirs et blanc luttant de toutes leurs forces pour survivre. Mais une autre partie représente les tentatives de la classe dirigeante américaine pour distraire les gens et leur faire oublier leurs problèmes. Une autre partie encore est une combinaison tellement subtile des deux éléments précités qu'il est presque impossible de les démêler.

    Deuxièmement, dans votre empressement à apprendre les styles musicaux venant de l'étranger, il y a un réel danger que vous oubliiez la musique de votre propre pays, l'ancienne comme la nouvelle. Certes, à mesure que change notre vie, nos goûts musicaux vont changer quelque peu. Mais il devrait être possible d'apprendre du neuf sans oublier complètement le vieux.

    Troisièmement, j'aimerais essayer de vous persuader, si vous voulez vraiment être des jeunes gens "modernes", d'écouter la musique de tous les pays, et pas seulement des Etats-Unis. Les savants suivent les découvertes dans le monde entier et sont attentifs à l'utilisation d'une bonne idée nouvelle. Les experts en nutrition cherchent autour du monde des variétés de plantes à cultiver. De même, dans quelques coins obscurs du monde, aujourd'hui même il peut exister un instrument ou un style de musique beau et expressif qui pourrait s'avérer exactement à votre goût. Pourquoi ne pas aider à le chercher ? Permettez-moi de pénétrer ces trois points plus en détail. Suivez-moi bien : c'est une question de vie ou de mort culturelle pour votre pays.

    Comment je définis la différence entre les musiques folk et pop ? Ne nous embêtons pas à en faire une histoire. Regardons le problème historiquement. Dans l'ancien temps, quand les hommes et les femmes vivaient de la cueillette, les gens ne connaissaient qu'une sorte de musique. Tous les hommes connaissaient les mêmes chants de chasse et les mêmes chansons de guerre ; toutes les femme connaissaient les mêmes berceuses. Puis l'humanité apprit l'agriculture. Une prospérité nouvelle entraîna l'ascension d'une forme d'aristocratie dans chaque pays où l'agriculture remplaçait la chasse. Cette aristocratie pouvait désormais se permettre de payer pour que des musiciens professionnels jouent pour elle. Ce fut la première musique de beaux arts. En Europe, cela conduisit finalement aux orchestres symphoniques dans les palais. En Inde, des sitaristes virtuoses jouaient des nuits entières. Au dehors, dans les huttes paysannes, les gens pauvres continuaient à fabriquer leur musique folklorique. Lorsque surgirent les villes, certains musiciens s'aperçurent qu'ils pouvaient gagner leur vie en faisant la manche sur la place du marché. Ce fut la première musique pop. Elle était moins élégante que dans les palais mais moins empreinte d'amateurisme que la plupart des huttes paysannes.

    Ainsi, la musique populaire a-t-elle pendant des siècles, occupée un terrain intermédiaire entre la musique des beaux-arts et la musique folklorique... Comme la principale mesure de succès était le nombre de pièces de monnaie récoltée, la musique populaire a tendu à évoluer plus rapidement, comme toutes les modes urbaines. Elle a toujours emprunté volontiers à la musique des beaux-arts et à la musique folklorique n'importe ou et partout, les styles à succès se voyant imités et colportés de ville en ville.

    Au XIXe siècle, la musique populaire américaine ne porta pas un très gros coup à la vie des populations laborieuses. Dix pour cent seulement de la population vivaient dans les villes. Les cow-boys de l'Ouest, les bûcherons venus d'Irlande, les mineurs venus du Pays de Galles, les esclaves afro-américains et bien d'autres populations laborieuses avaient tous des styles différentes de chansons et de danses? "j'entend chanter l'Amérique avec les divers cantiques que j'entends", écrivait Walt Whitman en 1850. Au milieu du XXe siècle, les cantiques ne sont plus divers. A cette date, quatre-vingt-dix pour cent des Américains vivent en ville. Quatre-vingt-quinze pour cent ont la télévision chez eux. Les arrières-petits-enfants des cow-boys, des bûcherons et des esclaves de tout à l'heure écoutent à peu près la même musique sur les réseaux de TV, tous contrôlés avec vigilance pour ne pas permettre les chansons qui pourraient remettre en cause le statu quo. Comment sont ils contrôlés ? Il n y a pas un personnage officiel de la TV connu en tant que censeur, mais chaque producteur de télé sait qu'une chanson "à controverse" peut entraîner des ennuis avec des annonceurs publicitaires ou d'autres. C'est l'une des raisons pour lesquelles moi-même et d'autres chanteurs avons eu du mal à passer à la télé depuis vingt-cinq ans.

    Ce qui est promu, c'est la musique populaire "respectable" de la classe dirigeante. Et maintenant, elle est promue autour du monde par les grandes firmes phonographiques, capable de vendre moins cher et de produire plus que le reste du monde, avec des milliards de petites rondelles en vinyl enregistrées, en vente en Amérique Latine et en Asie aussi bien en Europe. (suite prochain article)

     

     

    Bob Seeger - réflexions sur la musique

     


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  • A la recherche de groupes provençaux, je suis tombée sur "Grive & Ours", un groupe marseillais qui mèlent diverses sonorités. Chez certains, les métissages musicaux font un gloubi-goulba infâme mais là, je trouve que c'est plutôt réussi,  à vous de juger !

     

    Les voici ici à Gémenos, à une vingtaine de kilomètres de Marseille.

     

     

    Et ici en Irlande !! Dans un magnifique décor... Ils sont très loin de se ridiculiser dans ce pays très musical.

     

     

     Et ici en plein Dublin...

     

     

    Décidemment Esclarmonde est incorrigible : il n y a qu'elle qui part de Marseille pour attérir en pleine Irlande ! Alors retrouvons ce groupe chez eux à Marseille :

     

     

    En vous souhaitant une bonne écoute...

     


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